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Mourir au soleil Jean Ferrat

Je voudrais mourir debout, dans un champ, au soleil, Non dans un lit aux draps froissés, A l'ombre close des volets, Par où ne vient plus une abeille, Une abeille ...

Deux enfants au soleil Jean Ferrat

l'amour Dehors ils ont passé la nuit L'un contre l'autre ils ont dormi La mer longtemps les a bercés Et quand ils se sont éveillés C'était comme s'ils venaient au

Le diable au coeur Jean Ferrat

Un soleil farouche Pèse sur ma bouche En pétales d'or Un soleil de fièvre Pèse sur mes lèvres Pèse sur mon corps Et l'été Ce presque rien

Le coeur fragile Jean Ferrat

Si je meurs un beau soir d'hiver On dira que c'est d'un cancer Ou bien d'un truc à quelque chose Il peut se trouver des experts Qui décréteront au contraire Que c'était

Les tournesols Jean Ferrat

fantomatique En peignant tes vieux godillots Toi qui allais la dalle en pente Toi qu'on jetait dans le ruisseau Qui grelottais dans ta soupente En inventant un art nouveau T'étais zéro au

Je meurs Jean Ferrat

Je meurs d'une petite fièvre Avec un prénom sur mes lèvres Et quelques souvenirs heureux Quelque part au fond de mes yeux Je vois la chose comme un acteur Que ses amis trouvent

Epilogue Jean Ferrat

reste aux vieillards est trop lourd et trop court que pour eux le vent change J'écrirai ces vers à bras grands ouverts qu'on sente mon coeur quatre fois y battre Quitte à en mourir

La Commune Jean Ferrat

Il y a cent ans commun commune Comme un espoir mis en chantier Ils se levèrent pour la Commune En écoutant chanter Potier Il y a cent ans commun commune Comme une étoile au

Picasso Colombe Jean Ferrat

L'ouvrit de ses doigts pipeaux L'enfouit dans son oeil citron Puis déshabilla les dieux Les fit danser dans les bois Les croqua de ses dents bleues Les enivra de hautbois Picasso colombe au

Le singe Jean Ferrat

Dans mon jardin zoologique Je suis vraiment dans du coton J'ai des cocotiers métalliques J'ai des bananiers en carton J'ai ma falaise en céramique Au-d'ssus d'une mare en bé

Dix-sept ans Jean Ferrat

s'arrêta le temps Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune Sur ses reins qui dansaient deux longues tresses brunes Donnaient à sa jeunesse un éclat triomphant Sous le soleil

Raconte-moi la mer Jean Ferrat

heureux C'est le matin paisible Quand on ouvre les yeux C'est la porte du large Ouverte à deux battants C'est la tête en voyage Vers d'autres continents C'est voler comme Icare Au

Ma France Jean Ferrat

de vallons en collines Du printemps qui va naître à tes mortes saisons De ce que j'ai vécu à ce que j'imagine Je n'en finirai pas d'écrire ta chanson Ma France Au

Hourrah Jean Ferrat

On a les yeux de toutes les couleurs Le rire aux lèvres et la colère au coeur Et des milliers de chansons dans la voix Vous mes amis que je ne connais pas Je ne vous connais pas Mais

Elle Jean Ferrat

Elle seule et son silence A la beauté des ombrages Elle seule et tout l'amour Me sont un même visage Elle seule et les merveilles S'étonnent de son passage Elle seule et le soleil

Hop-la nous vivons Jean Ferrat

mal ficelés Hop-là hop-là hop-là nous vivons Hop-là hop-là hop-là nous vivons Avec nos rires barbares Comme des couteaux jetés Dans le soleil

Les touristes partis Jean Ferrat

village petit à petit Retrouve face à lui-même Sa vérité, ses problèmes Les touristes, touristes partis La vie semble marquer la pose Les belles n'iront plus au

Les Nomades Jean Ferrat

quatre planches qui cahotent De Saint-Ouen aux Saintes-Maries Mais ils s'en vont encore d'ici Les Nomades Ni la couronne d'oranger Ni la cheminée de faux marbre Ne leur mettent racine au

Robert le Diable Jean Ferrat

egrave;s de Saint-Merry Dévisageant le monde avec effronterie De ton regard pareil à celui d'Amphitrite Enorme et palpitant d'une pâle buée Et le sol à ton pied comme au

Les feux de Paris Jean Ferrat

bougent Va-t'en dans la rue à l'oeil rouge Le monde saigne devant toi Tu marches dans un jour barbare Le temps présent brûle aux Snack-bars Son aube pourpre est sur les toits Au

Pourtant la vie Jean Ferrat

m'asseoir La pierre est fraîche la main tiède Tant de choses belles qu'on touche Le pain l'eau la couleur des fruits Là-bas les anneaux des fumées Un train qui passe et crie au

Une femme honn?e Jean Ferrat

font frémir Une femme honnête n'a pas de plaisir Qu'elle soit couchée ou genoux en terre Point d'égarements en puissants soupirs En cris émouvants "Ah je vais mourir

Ma Mome Jean Ferrat

Ma mome ell´ joue pas les starlettes Ell´ met pas des lunettes De soleil Ell´ pos´ pas pour les magazines Ell´ travaille en usine A Creteil Dans une banlieue surpeuplee On habite un meuble Elle et moi

Le petit trou pas cher Jean Ferrat

C'est dans du bois d'ébéniste Qu'on enterre les gens tristes Dans du cèdre ou du noyer Du chêne ou du cerisier L'ébène au vilain coucou Au notaire l'acajou

Pablo mon ami Jean Ferrat

Pablo mon ami qu'avons-nous permis L'ombre devant nous s'allonge s'allonge Qu'avons-nous permis Pablo mon ami Pablo mon ami nos songes nos songes Nous sommes les gens de la nuit qui portons le soleil

Que serais-je sans toi Jean Ferrat

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant Que cette heure arrêtée au cadran de la montre Que serais-je sans toi que ce balbutiement

Complainte de Pablo Neruda Jean Ferrat

Je vais dire la légende De celui qui s'est enfui Et fait les oiseaux des Andes Se taire au coeur de la nuit Le ciel était de velours Incompréhensiblement Le soir tombe et

Dans le silence de la ville Jean Ferrat

Derrière les murs dans la rue Que se passe-t-il quel vacarme Quels travaux quels cris quelles larmes Ou rien la vie un linge écru Sèche au jardin sur une corde C'est le soir

Odeur des myrtils Jean Ferrat

Odeur des myrtils Dans les grands paniers Que demeure-t-il De nous au grenier Odeur des myrtils Dans les grands paniers Ombre mon royaume Je retrouverais Les anciens arômes Et les noirs

La paix sur Terre Jean Ferrat

Nous ne voulons plus de guerre Nous ne voulons plus de sang Halte aux armes nucléaires Halte à la course au néant Devant tous les peuples frères Qui s'en porteront garants

Dingue Jean Ferrat

faire ma pub' Descends ton slip J'te f'rai un tube Avec mon clip Image de fesse A bout portant Il pleut à verse Sur mon écran Ouvre les cuisses Que je te mate Mon audimat Est au

Les petits bistrots Jean Ferrat

Les petits bistrots Au pinard fleuri Nappes à carreaux Et bifteck garni Les petits bistrots Où l'on vient goûter Devant le perco Le premier café Les petits bistrots

Les saisons Jean Ferrat

eacute; t'épanouir Encore un printemps t'enflammer Un seul automne pour en rire Ah les saisons Ah les saisons Je ne me lasse pas D'en distiller les fleurs D'en jalouser chaque heure D'en mourir

Chanson pour toi Jean Ferrat

Quand l'aube se prend pour Matisse Quand les papillons se déplissent Comme la fleur du grenadier Quand le premier soleil fragile Frappe aux volets clos de la ville Un à un pour les

Federico Garcia Lorca Jean Ferrat

Voilà plus de vingt ans, Camarades Que la nuit règne sur Grenade Il n'y a plus de prince dans la ville Pour rêver tout haut Depuis le jour où la guardia civil T'a mis au

Le sabre et le goupillon Jean Ferrat

Comme cul et chemise comme larrons en foire J'ai vu se constituer tant d'associations Mais il n'en reste qu'une au travers de l'histoire Qui ait su nous donner toute satisfaction Le sabre et le

Un jour un jour Jean Ferrat

Tout ce que l'homme fut de grand et de sublime Sa protestation ses chants et ses héros Au-dessus de ce corps et contre ses bourreaux A Grenade aujourd'hui surgit devant le crime Et cette

Sainte Canaille Jean Ferrat

Chercher ton plaisir Mais tu t'effarouches Quand ma main te touche Pour te retenir Tu joues et tu ruses Ce que tu t'amuses De mon désarroi Et puis soudain grise Te voilà soumise Au

Indien Jean Ferrat

plante un à un Le maïs en grains Dure est la terre Que l'on arrache à la forêt Dure est la terre Où il vivra jusqu'à l'été Solitaire La faim au

La jeunesse Jean Ferrat

Quand tu applaudiras sur la cendre du stade Les garçons de l'été au torse de couleurs Lorsque tu les verras vibrer devant l'estrade Où Vilar et Planchon se firent bateleurs

Le fantome Jean Ferrat

J'agitais mes chaînes Sans faire la moindre impression Maint'nant on m'respecte Je suis un vieux spectre Bien connu dans la maison Je suis l'âme en peine Qui secoue ses chaînes Au

Oural ouralou Jean Ferrat

Hourrah oural ouralou Oural ouralou Hourrah oural ouralou Oural ouralou Jour après jour il faut l'admettre Voir ceux qu'on aime disparaître C'est ce qui fait vieillir trop tôt Au

Les filles longues Jean Ferrat

fourrure qui frôle frôle Ma bouche avide Peut-être passeront-elles fières Quand je les verrai de nouveau Comment allez-vous bien ma chère Le temps va-t-il se mettre au

Quatre cents enfants noirs Jean Ferrat

Ces quatre cents prières Dans un hebdomadaire Rappellent qu'ils existent Toi, tu dors malgré tout De ton sommeil heureux Tu dors et tout à coup Je suis seul avec eux Le soleil

Le tiers chant Jean Ferrat

aux dés Suivre ton bras toucher ta bouche Etre toi par où je te touche Et tout le reste est des idées Le mendiant devant ta porte Qui se morfond que tu ne sortes Et peut mourir

Je ne puis vivre que de toi Jean Ferrat

puis vivre Je ne puis vivre que de toi Je passais sans t'apercevoir Comme le vent dans les lilas Comme les peuples dans l'histoire Mais il fallait que je te voie Le torrent laisse sa trace Au

Chanter Jean Ferrat

Ils m'addressent leurs chansonnettes Avec au coeur un fol espoir Comme si j'avais le pouvoir De faire d'eux une vedette De notre métier à facettes On ne leur montre évidemment

Devine Jean Ferrat

Un grand champ de lin bleu parmi les raisins noirs Lorsque vers moi le vent l'incline frémissant Un grand champ de lin bleu qui fait au ciel miroir Et c'est moi qui frémis jusqu'au fond

Viperes lubriques Jean Ferrat

Je te mange à la croque au sel Ton vice est mon péché véniel Mais si je dis dans ma chanson Qu'aimer c'est pas la communion Que les versets de mes prières Sont

Mon chant est un ruisseau Jean Ferrat

Quand le monde sera une étable comblée Quand les guerres seront finies Alors buvez mon chant comme du thé au lait Dans des tasses myosotis Vous affamés d'hier ombres