Quand j’ai envie de briser mes chaînes
Et déchirer mes habits de soldat
Sous les vents froids d’une morne plaine
Combien de nous sont morts déjà ?
Quand tous nos chants ne sont que prières
Et que nos jeux sont des combats
Quand de nos vies on sème la terre
Qui sait ce qu’il y poussera
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
Quand j’ai envie de tout foutre en l’air
De me sauver pour courir vers toi
Je me souviens du cri de mes frères
Combien d’entre eux sont morts déjà ?
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
Ce soir j’essaie une autre prière
Pas à genoux mais couché par terre
Je ne sais pas pourquoi j’ai tellement froid
J’ai une tache sur ma chemise je crois
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
Je n’écris pas une lettre d’amour
Je n’écris pas mes mots sur du velours
C’est du sang des soldats
L’encre que tu liras
Je n’écris pas combien je t’aime encore
Et tous mes pleurs la nuit quand je m’endors
C’est des larmes de moi
L’encre que tu liras
L’encre que tu liras