Le samedi soir apres l'turbin
L'ouvrier parisien
Dit a sa femme Comme dessert
J'te paie l'cafe-concert
On va filer bras dessus bras dessous
Aux galeries a vingt sous
Mets vite une robe faut s'depecher
Pour etre bien places
Car il faut
Mon coco
Entendre tous les cabots
Viens poupoule, viens poupoule viens
Quand j'entends des chansons
Ca me rend tout polisson
Ah
Viens poupoule, viens poupoule viens
Souviens-toi que c'est comme ca
Que je suis devenu papa
Avec sa femme un brave agent
Un soir rentrait gaiement
Quand tout a coup jugez un peu
On entend des coups de feu
C'etait messieurs les bons apaches
Pour se donner du panache
Qui s'envoyaient quelques pruneaux
Et jouaient du couteau
Le brave agent Indulgent
Dit a sa femme tranquillement
Viens poupoule, viens poupoule viens
Pourquoi les deranger
Ca pourrait les facher
Ah
Viens poupoule, viens poupoule viens
Ne te mets pas en emoi
Ils se tueront bien sans moi
Deux vieux epoux tout tremblotants
Marient leurs petits enfants
Apres le bal vers les minuit
La bonne vieille dit
A sa petite fille tombant de sommeil
Je vais te donner les conseils
Qu'on donne toujours aux jeunes maries
Mais le grand-pere plein de gaiete
Dit doucement
Bonne maman
Laisse donc ces deux enfants
Viens poupoule, viens poupoule viens
Les petits polissons
N'ont pas besoin de lecons
Ah
Viens poupoule, viens poupoule viens
Je suis bien certain ma foi
Qu'ils en savent plus que toi
Viens poupoule, viens poupoule viens
Souviens-toi que c'est comme ca
Que je suis devenu papa